Beaute noire et cultures africaines
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 Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n

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Poppy

Poppy


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Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n Empty
MessageSujet: Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n   Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n Icon_minitimeMar 26 Juin - 22:36

Un ami vient de m'envoyer ce message qu'il dit venir directement de l'auteur de l'excellent livre "Reines d'Afrique et héroïnes de la diaspora noire" paru aux editions Sepia en 2004. Apparemment, pour des fins de revisionnisme a l'encontre de l'histoire de l'Afrique, des (nazi ? ) allemands viennent de spolier l'excellent travail de l'historienne, journaliste, et ecrivain senegalaise Sylvia Serbin.

Rappelons que Sylvia SERBIN est nee au Senegal de parents afro-antillais, y a grandi et a passe (ses) 30 ans entre ce pays et et la Cote d’Ivoire. Apres de longues annees d'etudes faits de voyages et de dure labeur, elle a fini par ecrire le chef d'oeuvre "Reines d'Afrique et héroïnes de la diaspora noire" que les allemands viennent de saboter a desseins de negationisme de tout ce qui est positif sur l'Afrique, sur fond de revisionisme.

Le comble, le juge francais en charge de l'affaire semble plaider en leur faveur.

Le combat de Serbin n'est nullement personnel, mais concerne tout un chacun, car demain cela pourrait etre toi ou de tes parents, de tes amis.


Aidons-la dans son combat, faisons circuler ce message le plus largement possible, ouvrons des forums de discussions sur ce sujet ou nous le pourrons.

Merci

Citation :

Bonjour,

Victime d'une contrefaçon allemande de mon livre "Reines d'Afrique et
héroïnes de la diaspora noire" (qui est une édition française) et au vu des
difficultés à défendre mes droits de propriété intellectuelle, merci de bien
vouloir relayer l'information contenue dans le communiqué ci-après relatant cette affaire.
Ces gens ont réécrit mon livre en gardant mon nom et y ont introduit des
contrevérités allant dans le sens de clichés racistes sur le monde noir et
un tribunal français décharge mon éditeur de ses responsabilités
contractuelles.

En vous remerciant par avance de votre soutien, je me tiens à votre
disposition pour toute précision utile.

Sylvia SERBIN

Journaliste, historienne, écrivain

Auteur de Reines d'Afrique et héroïnes de la diaspora noire (Sépia, 2004)


Citation :


Déni de propriété intellectuelle



Une contrefaçon du livre Reines d'Afrique et héroïnes de la diaspora noire,

publiée en Allemagne





Plébiscité par un large public dès sa sortie en France, grâce au
bouche-à-oreille, cet ouvrage qui présente 22 portraits de femmes ayant
marqué l'histoire de l'Afrique et de la diaspora noire, de l'antiquité au
début du 20e siècle, subit décidément une étrange destinée. En lieu et place d'une version allemande attendue, voilà que paraît sur le marché une contrefaçon dont j'ai découvert la sortie par hasard, sur Internet.
Intitulée Königinnen Afrikas, elle a été réalisée par les éditions Peter
Hammer Verlag que je ne connais pas du tout, puisqu'ils ont traité
directement avec Sépia, mon éditeur français.



Or ce que nous avons découvert, lorsque j'ai enfin pu prendre connaissance du texte de cet ouvrage, apparemment après édition, est sidérant. Dès l'introduction, des pans entiers de l'original ont été supprimés et plusieurs portraits réécrits en falsifiant complètement mes idées. L'éditeur allemand s'est octroyé le droit de dénaturer non seulement mon texte mais aussi l'iconographie et la bibliographie, où des sources dont j'ignore le contenu ont été rajoutées. Quant au style, il est carrément affligeant ! Alors que j'avais privilégié une certaine qualité d'écriture, ils ont usé d'une rédaction infantile, souvent confuse et truffée de contrevérités et de réinterprétations grotesques, sans aucun respect de ma démarche scientifique. Bref, on a utilisé mon nom pour lancer une production suspecte, gravement préjudiciable à ma réputation d'auteur et d'historienne.



Des dates, des faits, des noms de gens ont été changés, des hypothèses et allégations farfelues sont venues effacer ce patient travail de synthèse
historique basé sur de longues années de recherches qui m'ont coûté un
important effort financier. Comme si on voulait décrédibiliser ma
contribution. Quelques exemples. Concernant le portrait que je fais de la
mère de Chaka, empereur des Zoulous au 19e siècle, tuée par son fils, la
version allemande fait sauter plusieurs paragraphes décrivant le désarroi
des populations spoliées de leurs terres par l'expansion hollando-britannique en Afrique du Sud, ainsi que la narration de l'assassinat de Nandi, et les remplace par cette phrase : « Chaka n'a pas tué Nandi. Elle serait morte de la dysenterie. Au moment de sa mort, Chaka se trouvait, ce que prouvent les sources écrites, en compagnie d'un Anglais, à la chasse aux éléphants ».



Autre exemple, mon texte sur Néfertiti, amputé de toute la partie historique sur l'Egypte ancienne et presque entièrement réécrit pour laisser place à de ridicules descriptions de bas reliefs, du style : « Néfertiti, qui guide le cheval, offre ses lèvres à Akhenaton pour un baiser. Sur ces illustrations, la reine porte de longs vêtements légers ou transparents qui laissent apparaître son corps et son exceptionnelle beauté. La joie de vivre, la sensualité et l'émotion qui parlent dans ces images laissent entrevoir, d'un côté la réalité de la vie du temps à Amarna, et d'un autre côté aussi honore et loue le dieu Aton pour sa création et sa grandeur sous les rayons desquels tout se trouve.»



Ou encore cette stupéfiante légende sous la photo d'un tabouret (?) : «
Siège posé sur une figurine Luba/Kongo.Les chefs politiques africains
avaient coutume d'utiliser des esclaves pour s'asseoir comme sur une chaise, ce qui rappelle la réception de la reine Zingha chez le gouverneur portugais d'Angola ».

Voilà ce qu'ils ont fait de mon livre, et c'est ainsi dans la quasi totalité
des portraits.



Je n'imaginais pas qu'on puisse émasculer si grossièrement le contenu d'un ouvrage, à l'insu de son auteur, pour en travestir l'esprit et la forme



Tout cela me dépasse complètement d'autant que j'ai été maintenue totalement à l'écart de cette opération. Pourtant en août 2006, j'avais pris soin d'adresser une lettre recommandée à mon éditeur pour lui préciser que je tenais à faire vérifier la conformité de la traduction avec la version originale avant l'édition du livre. Une précaution que j'avais dû prendre après avoir eu copie d'un mail en anglais de l'éditeur allemand, annonçant à Sépia son intention de ne pas garder dans sa version mes portraits de résistantes à l'esclavage, à savoir la Mulâtresse Solitude de Guadeloupe et l'Américaine Harriet Tubman, au motif que « ça n'intéresserait pas le public allemand ». Il n'évoquait même pas la possibilité d'en aviser l'auteur ! Bien entendu je m'y suis opposée en objectant que mon livre se voulait une contribution sur le passé des peuples noirs, et non un produit de consommation modifiable à l'envi selon les goûts ou les couleurs de tel ou tel public.



Puis fin octobre, ayant découvert mon nom sur un site allemand, je suis
tombée sur un grand nombre d'annonces dans la presse et chez des opérateurs de vente en ligne, faisant état de la parution de ce Königinnen Afrikas (avec une couverture différente) pour le 15 novembre. Quelques jours plus tard, en communication téléphonique avec l'assistante de Sépia, je l'informai avoir appris la parution imminente du livre sur Internet et que visiblement tout cela s'était fait sans moi.



Une semaine plus tard, le 13 novembre, soit deux jours avant la sortie
présumée du livre, je recevais de Sépia une épreuve de la traduction. Je pus seulement constater que les deux chapitres menacés y figuraient finalement et découvris avec surprise une bonne dizaine d'illustrations sans rapport avec mes textes. J'ai pensé que Sépia avait dû les autoriser, puisque pendant toute la phase de traduction personne ne s'était soucié de m'approcher pour quoi que ce soit. Mais compte tenu des difficultés à entrer en communication avec mon éditeur, ma priorité était d'abord de me faire une idée du texte avant de lui demander des explications.



Ne parlant pas l'allemand et n'ayant pas les moyens de recourir à un
traducteur professionnel, il m'a fallu chercher quelqu'un pour m'éclairer
sur ce contenu. Une jeune étudiante de mon entourage a commencé à s'y
atteler. Mais ce qu'elle trouvait était si différent de l'original qu'elle
craignait de se tromper, ne maîtrisant pas parfaitement cette langue. Entre
temps, une dizaine de jours après que le manuscrit me soit parvenu, j'ai eu un appel d'une autre assistante de Sépia me demandant si je l'avais lu. Je lui ai dit qu'en si peu de temps il n'avait pas été possible de le faire
traduire. Elle a voulu savoir si j'avais des remarques à formuler. Surprise,
je lui ai répondu qu'à aucun moment on ne m'avait posé cette question et qu'apparemment le livre semblait déjà être sur le marché. Elle m'a alors demandé de faire une lettre disant que j'étais d'accord avec la traduction. Ce que j'ai refusé, arguant que je n'avais reçu aucun courrier sollicitant mon avis.



En janvier dernier, je pus enfin me procurer le livre grâce une relation en
déplacement en Allemagne. D'ailleurs à ce jour, Sépia ne m'a toujours pas
informée de sa sortie. Ce qui laisse supposer que si je n'avais pas eu l'information via Internet, je n'en aurais rien su ! J'ai alors fini par trouver une enseignante allemande bilingue qui a accepté de m'aider pour la traduction.
Et là, ce fut le choc de découvrir que mon travail avait été tronqué.



J'ai remis l'affaire entre les mains d'un avocat et nous avons entrepris une
action en référé pour que soit suspendue la vente en Allemagne où d'après ce que j'ai su, le titre - dont j'ignore le nombre d'exemplaires, a attiré beaucoup de lecteurs. Je me suis donc retournée contre mon éditeur afin qu'il contraigne son partenaire à stopper la vente, puisque d'après le contrat nous liant pour Reines d'Afrique, Sépia est « responsable du contrôle des cessions de droits et de la garantie du droit moral de l'auteur ». De plus, le contrat - en anglais - qu'il a signé avec son partenaire allemand - et dont j'ai eu copie après plusieurs réclamations-, stipule bien qu'aucune modification ne peut intervenir dans la traduction sans accord de l'auteur.



Autre précision, c'est encore par hasard que j'ai appris en avril 2005 lors
d'un Salon, par un Allemand oeuvrant dans l'édition dans son pays, que Sépia avait vendu les droits de traduction de Reines d'Afrique en Allemagne. J'ai attendu longtemps d'en être informée par mon éditeur. Et c'est presque un an après, alors que je lui avais adressé une lettre pour des problèmes de droits d'auteurs et de diffusion du livre, dans laquelle j'indiquais également avoir eu connaissance d'une transaction avec l'Allemagne datant de plusieurs mois, que celui-ci m'a enfin annoncé par retour de courrier en février 2006, qu'il venait juste de recevoir (!) une proposition d'un éditeur allemand. Ce qui expliquerait peut-être sa réticence à m'adresser une copie du contrat, dont je n'ai reçu que fin juillet un exemplaire non daté, et où mon nom, en tant qu'auteur, n'apparaît nulle part. Evidemment je n'ai pas non plus reçu la moitié (500 euros ?) de l'à-valoir versé à Sépia lors de la signature du contrat allemand, et qui était censé me revenir.



J'espère qu'on ne considère pas qu'il puisse y avoir des auteurs de seconde zone n'ayant pas droit aux mêmes protections et à la même loi que les autres



Ma crainte c'est le jugement rendu le 10 mais dernier par le Tribunal de
Créteil -compétent selon le lieu de résidence de mon éditeur français. En
effet, bien que constatant la contrefaçon, celui-ci a déchargé Sépia de
toute responsabilité, estimant que la traduction n'était pas de son fait. Il
a également jugé que, ne connaissant pas la loi allemande, il ne pouvait
statuer sur un référé dans ce pays. Sépia ne donnant pas suite à ma demande de résiliation du contrat Reines d'Afrique et de celui de son partenaire allemand, je me vois obligée de poursuivre l'action sur le fond, espérant qu'il se trouvera bien quelqu'un pour s'inquiéter de telles dérives. Car on aurait pu attendre de mon éditeur qu'il cherche à préserver l'intégrité de l'ouvre qui lui a été confiée, en demandant par exemple réparation à son partenaire.
Mais il se réfugie derrière le fait qu'un manuscrit m'a été adressé en
novembre, en restant muet sur la date de publication en Allemagne, qui, en outre, n'apparaît pas dans le livre. Or mon action fait justement suite à la découverte d'une contrefaçon ! Bref un mépris et une désinvolture
insultants, et le tiroir caisse plutôt que le droit moral.



Doit-on se laisser impunément déposséder de sa propriété intellectuelle ?
Des pratiques aussi douteuses ne sont certainement pas tolérées dans le
monde de l'édition, mais j'espère qu'on ne considère pas comme établi qu'il puisse y avoir des auteurs de seconde zone n'ayant pas droit aux mêmes protections et à la même loi que les autres. Ce que je souhaite, c'est qu'on mette fin à cette escroquerie morale et financière que constitue le détournement abusif de mon livre. Car comment expliquer leur motivation, sachant que Sépia a toujours refusé de s'intéresser à une diffusion anglophone de Reines d'Afrique, dont la traduction m'était pourtant vivement réclamée en Grande Bretagne et par des universitaires Afro-américains ? Ces gens ont récupéré mon nom et le titre de mon ouvre à leur profit, dans le but évident de tronquer un contenu dédié à l'histoire de l'Afrique et de sa diaspora. Il faut qu'on sache que mon Reines d'Afrique n'a rien à voir avec les inepties diffusées par cette soi-disant traduction qui continue de se vendre tranquillement, au risque de me fermer un lectorat de qualité dans l'espace germanophone.

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Poppy

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MessageSujet: Re: Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n   Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n Icon_minitimeMar 26 Juin - 22:37

c'est un peu long, je fait passer l'info just
c'est un sacndale BEURK

manu me manque nak serieux, et shomari aussi, j peux plus les insulter, my bad No
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alycia
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MessageSujet: Re: Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n   Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n Icon_minitimeMar 26 Juin - 22:39

poppy lol
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Poppy

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MessageSujet: Re: Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n   Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n Icon_minitimeMar 26 Juin - 22:52

farao kemit attitude Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n 70178
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demi lune

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MessageSujet: Re: Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n   Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n Icon_minitimeMar 26 Juin - 23:26

yo alicia si t là
va lire ske j'ai écri dan le message "métissage"
car vous m'avez fai dire des choses ke j'ai pa dites !!
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MessageSujet: Re: Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n   Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n Icon_minitime

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Scandale "Reines d'Afrique et heroines de la diaspora n
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